La Guadeloupe : Géographie et Climat

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Géographie de la Guadeloupe

La Guadeloupe est formée principalement par la GRANDE TERRE et la BASSE TERRE. La première a un relief beaucoup plus tranquille, même souvent accidenté, et forme un triangle de 40 kilomètres de coté ; tandis que la seconde montre un relief montagneux et sauvage, sous forme d’un massif ovale de 45 kilomètres sur 20. Bien que la Basse Terre fut colonisée la première, elle a du mal à sortir de son enclavement à cause de ses reliefs. Par ailleurs, les Saintes, Marie-Galante et la Désirade, qui se trouvent au Sud Est de la Guadeloupe, et administrativement rattachées à elle, sont caractérisées par la sécheresse et présentent des reliefs tres variés. En effet, si la Désirade se montre comme une courte crête émergée, Marie Galante se présente en un plateau circulaire bosselé ; alors que les Saintes rappellent un petit chapelet d’iles arides et escarpés.

Climat de la Guadeloupe

Généralement, la Guadeloupe est un pays de soleil, de pluie, de vent et de crépuscules tièdes. La température de la mer peut atteindre jusqu’à plus de 29 degrés entre juillet et octobre et stagne aux environs de 24 degrés pendant la saison sèche. La pluviométrie oscille entre huit mètres d’eau par an dans certains endroits et 12 mètres dans les sommets de la Terre Basse. Quoi qu’il en soit, la Guadeloupe connait deux saisons biens distinctes : la saison sèche, baptisée également le « carême » s’étend du mois du décembre au mois d’avril et la saison humide appelée « l’hivernage » qui sévit entre juillet et novembre.

Pour ne pas surprendre les touristes et les visiteurs, il faut signaler aussi la présence du micro climats qui fait, à titre d’exemple, qu’il fait beau au nord de la Grande Terre alors qu’il pleut à Pointe à Pitre. A signaler également la période cyclonique subie par cette partie du globe le mois d’Août et le mois de Septembre causant des dégâts qui affectent souvent les cultures et les infrastructures.

Les cyclones

On se souviendra des cyclones Hugo en 1989, le plus violent des cyclones qu’a connu les Antilles. Cet ouragan fut classé en catégorie 5 sur l’échelle de Saffir-Simpson et a fait plus de 100 victimes et 56 000 sans abris dans les îles de Guadeloupe, Montserrat, Porto Rico, Sainte-Croix (Îles Vierges américaines) et dans les États américains de la Caroline du Sud et la Caroline du Nord.

Plus ancien et pourtant beaucoup moins connu, le cyclone "pointe à Pitre" qui fit plus de 6000 mort en 1776.

Source ci-dessous : http://www.ouragans.com/historique/guadeloupe.asp

Baker - 22 août 1950
Dog - 1er septembre 1950
Charly - 15 août 1951
Betsy - 11 août 1956
Donna - 5 septembre 1960
Cleo - 22 août 1964
Faith - 26 août 1966
Inez - 27 septembre 1966
David - 29 août 1979
Hugo - 17 septembre 1989
Luis - 5 septembre 1995
Marilyn - 14 septembre 1995
Georges - 8 septembre 1998
Lenny - 18 novembre 1999

Edith, passée au sud de la Martinique le 25 septembre 1963

Gilbert, passé au nord de la Martinique le 9 septembre 1988, mais dont les effets furent néanmoins ressentis en Guadeloupe, et qui n’avait pas encore atteint le stade d’ouragan exceptionnel qu’il aura 3 ou 4 jours plus tard.

Klaus, le 4 octobre 1990, tempête en voie de devenir un ouragan, demeure au large de la Désirade et qui n’amènera pas de vent fort sur le département

Dean, le 16 août 2007, passé entre la Martinique et Sainte Lucie, mais dont la houle cyclonique a touché les côtes exposées, et dont une partie des vents a détruit la production bananière à 100%.

Par contre, ni Bertha le 8 juillet 1996 ni Erika le 5 septembre 1997 ne peuvent être répertoriés car, restés à distance respectable à plus de 150 km au nord-est, ils seront probablement vite oubliés dans 10 à 15 ans.

Les plus "marquants" resteront sans doute le Grand Cyclone de 1928 pour sa violence et ses 1200 a 1500 morts, Cleo et ses 14 victimes en 1964, Inez responsable de 25 morts en 1966 et Hugo en 1989 pour son intensité et ses degâts.

A un degré moindre, Betsy en 1956 (6 victimes), Helena en 1963 (5 morts), Marilyn en 1995 et Lenny en 1999, ne seront pas oubliés de sitôt, les 3 derniers ayant amené des inondations catastrophiques à "occurence séculaire".